Démocratie : Réflexe conditionné de PAVLOV-Via Crucis -- La Droite politicienne - 2/2

Publié le par Un Ami d'Hier

 

Via Crucis :

La Droite politicienne – 2/2

Qu’un ministre puisse ignorer la reconnaissance des « retraités », des vieux comme on dit, pour leur coller une loi en 2004 les poussant à la précarité de leur âge durant le reste de leur vie ? Cela est innommable. Un pays qui ignore les représentants de son passé est un pays gouverné par des iconoclastes en chasubles de jésuites et par des saltimbanques sans talents. Ils ont oublié ce que le XVIIIème siècle leur a réservé malgré le redressement depuis lors, semant le mépris et la condescendance à tous les niveaux de la société dès lors qu’ils sont parvenus à la gouvernance des institutions. L’Eglise a trituré durant ce siècle tous les arcanes des chemins de traverse. Les récits des cures laissés dans les offices de cette époque évoquaient une situation rampante de soulèvement et d’anti-cléricalisme. La misère poussait les jeunes à épouser un sacerdoce qu’ils répugnaient après chaque célébration. Que dire de tout ce cheminement qui amputait à l’époque les frasques d’une supposée honnêteté et qui terrorisait les tenons qui n’entraient pas dans les mortaises. Avec ses ribambelles de gougnafiers, exécuteurs des basses œuvres, elle s’embellissait de parures indécentes pour faire croire que la charité au petit peuple servait à égayer les mesures dansantes de la pauvreté. De là à ensemencer pour une meilleure récolte, elle souleva les vents de la révolte et gravait en lettres d’or, pour la postérité des autres peuples, le soulèvement de la Bastille. Elle confectionnait sournoisement les plans sulfureux de la guillotine. Dont la finalité est d’écourter la sensation de frustration lorsque la lame glissait au bas des premières cervicales en étouffant le bruit que pouvait produire la chute de l’étêtage.

La droite, qu’elle soit aristocratique, bourgeoise ou commerçante, s’est constamment enfermée dans un profond sectarisme, jetant à la figure de la plèbe des exemples déconcertants de leur iniquité sans failles. Et en fond de toile, la réussite à perdurer cet exemple apprenant aux opportunistes en tous genres les voies à gravir sur les mêmes stalles.

 

 

Tel président de Conseil se permet de ne donner des subventions adéquates et conséquentes qu’aux affidés de son clan. Tel autre maire qui charge la même mule de subventions aux parrains de famille politiques. Tel sous-fifre se permet de protéger les errements en cachant les dossiers compromettants de quelques amis intimes ou en odeur de sainteté. Telle autre petite secrétaire qui fait passer rapidement les rendez-vous à d’opportunistes verbeux. Telle autre petite secrétaire qui se prend pour la main droite de dieu aux mille pouvoirs et qui prend son séant pour la paillasse des premiers venus. Des repas au titre forfaitaire de travail en commission et des primes supplémentaires au titre d’indemnités de suggestion pour les journées hors conjugalité ! Les réunions adoubées aux projets sont d’excellents prétextes aux voyages lointains sous couvert de l’institution ! Tel adjoint de mairie qui prélevait en préalable un pourcentage pour l’acquisition d’un marché, dupée à l’avance, afin de nourrir le miroir aux alouettes de ses sous-ordres !

Station VII : Jesus fällt zum zweiten Mal :  Jésus tombe pour la deuxième fois.

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