Démocratie : Réflexe conditionné de PAVLOV-Via Crucis -- La Gauche politicienne - 1/2

Publié le par Un Ami d'Hier

 

Via Crucis :

La Gauche politicienne – 1/2

qui patauge dans ses contradictions et s’évertue à singer les accoutrements et manières réactionnaires de ses antagonistes tout en maintenant le cap de la social-démocratie en bible sacré avec des versets pas toujours cohérents.  

 

Après avoir rejeté la « juiverie » jusqu’à la fin du XIX ème siècle au moment de l’affaire Dreyfus, ils on réussi à imposer un système analogue ou plutôt un système parallèle pour courir à côté de l’évêché.  Léo Lagrange argumentait la présence de ses associations à participations sociales comme si les patronages catholiques n’en faisaient pas assez et de façon peu religieuse. Les deux guerres mondiales ont façonné la donne et surtout en montrant du doigt les guerres dites coloniales qui ajoutent à la déliquescence de la France sa grande part d’originalité au regard des défaites militaires cuisantes. Qu’a fait la gauche durant les évènements d’Indochine et d’Algérie : l’Histoire n’a pas oublié. Que certains n’aient pas l’outrecuidance de patauger dans ces recueils passés sous prétexte qu’ils sont ignares ou plus accrocs des télés réalités que les exploits de nos ancêtres. L’oubli est forcément un déplacement malsain des neurones.

En 1981 où la fureur du peuple a changé de camp, certains se sont précipités pour se doter de voitures étrangères rutilantes histoire de parader pour représenter sa circonscription, sa ville ou autres…… Le mime a quelque chose de révoltant : il ne s’accommode pas de  la médiocrité. Il ne permet pas aux gueux de truander les justes et les gens simples. Il ne suffit pas de se farder de multiples couleurs sur le faciès abstrus afin de régenter à la place de Néron. Les gladiateurs reconnaissent les mimiques des têtes bigarrées.

A force de vilipender les manières des républiques bananières de la droite, la gauche en invente des scénarii de meilleure facture. Citons quelques films à grand spectacle : l’affaire URBA, la caisse du parti, les ventes des sous-marins à un pays d’Asie, les va-et-vient de l’argent dans les caisses des associations Léo-Lagrange avec le parti ou les sections locales……

On crée des « chargés de mission » qui missionnent tout en déchargeant royalement sur les autres, ‘’ceux d’en bas’’. Cette locution a été reprise par d’autres peu soucieux de la susceptibilité de la foule. On diminue les heures de travail, au nombre de 35, transformant le pays en une plage colossale de farniente et dont le travail en catimini non contrôlé force l’admiration des autres pays. Ceux-là mêmes réagissent dans le sens inverse, ce que d’aucuns appellent sarcastiquement ‘’ l’exception française’’. La création d’emploi est devenu une idée tellement saugrenue qu’on s’active à façonner  un autre dispositif appelé ‘’emploi jeune’’, dispositif qui est alimenté par la caisse de l’état pendant 5 ans puis 2 ans de plus, des fonctionnaires déguisés en CDD. Dans le CPE, les mauvais patrons virent les jeunes avant 2 ans. Dans le système ‘’emploi jeune’’ on les vire au bout de 5 ou 7 ans, (ici la période d’essai est un peu plus longue mais supportable par la gauche) : certaines associations n’ont pas assez d’argent pour supporter un salaire. C’est, en fait un CDD de 5 ou 7 ans.

Comme les régions ne possèdent que des arriérés pour comprendre les méandres d’une telle loi, l’état envoie d’impressionnants ‘’commis’’ pour, comme le messie, apporter la bonne parole. Après un explicatif des plus techniques, ponctué par des additifs verbaux et verbeux, et face à un auditoire trop content d’avoir un représentant de l’état et de haut niveau dans ses chaumières, les commis levaient confortablement les verres en prévision d’une réussite plus que réussie. Les liquides qui ruissellent dans la trachée, permettent à la langue de divaguer quelque peu. Un de ces commis susurrait que le but de ce dispositif présente des finitions un peu larvées à savoir :

1/ un premier tiers de ces jeunes va réussir grâce à leur adaptation et à une gestion d’un certain niveau de leurs capacités à rebondir après quelques mois de formation

2/ un deuxième tiers va certainement parfaire leurs stages dans le milieu choisi, lequel va consolider leurs apprentissages

3/ un dernier tiers, ce dernier tiers……… rien à faire et comment faire….des jeunes inadaptables à la vie professionnelle encadrée et incapables de s’octroyer un semblant de métier ! Ils sont allés retrouver la charrette de la file à l’ANPE. La réalité vient conforter, hélas, que ce dernier tiers est bien dans le trou !

Toujours vindicative et moralisatrice de surcroît, la gauche ne se terre pas : elle tribalise ses idées et les fourgue dans les desserts de la démagogie. Prometteuse et entremetteuse, elle enclenche à tout va les vitesses de ses actes admonestant les ringards protestataires comme de pouilleux mal armés en les coiffant au poteau d’exécution. Prête à caresser dans le sens du poil de quelques braillards aux accents révolutionnaires d’opéra bouffes, elle se tourne rapidement les talons pour changer le verso de la veste. La versatilité est un plat de haute densité dans la cuisine des vermoulus de la politique : un grand chef dira que pour bien servir, il faut de tout pour faire un mets d’envergure. Reste qu’il faille connaître les doses appropriées d’épices ou de salaisons pour rendre le plat des plus merveilleux. Mais le plus merveilleux en l’occurrence ressemble à une panoplie des fêtes de Noël lorsque le vieux à la barbe blanche se coince par mégarde, comme un loubard en goguette, dans l’étranglement de la cheminée. Alors, organise-t-on des réceptions pour le 3ème  âge avec tambourins et pinsonnettes au micro, et pour baver harmonieusement sur des gâteaux chocolatés et mièvrement alcoolisés, et pour soulager les quelques vessies en turbulence.

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