Quotidien : 25 Octobre 2006 Ca y est, on y arrive -- De la Démagogie au Populisme de Gauche

Publié le par 2L

Quotidien : 25 Octobre 2006 
Ca y est : on y arrive
De la Démagogie au Populisme de Gauche
 
Où est le Mur mes aïeuls ! Afin que je rebrousse chemin !!!
Ah ! Ces propositions de Mme Royal sont forcément royales. En peu de temps, elle, qui ne se refusait pas de s’acclimater au flou du shit, commence enfin à dévoiler le tirant d’eau de son programme. Car elle a enfin un programme, pas celui du PS ! Un programme concocté certainement par son playboy de la com’.
 
Ah cette bonne affaire « les Jurys citoyens » ! Il y a des mots que les politiques affectionnent (citoyen, démocratie, républicain, …..), qu’une fois utilisés, ils n’ont plus rien à dire parce que c’est tout dit. Ces jurys qu’elle veut qu’ils soient présents dans tous les secteurs de la société ressemblent fort à la politique déjà usitée par d’autres : les maoïstes, les staliniens, les cubains, les khmers rouges, les coréens du nord, les vietnamiens et surtout par le moustachu des années 39-45 ! Comme ces commissaires politiques qui accompagnaient les délégations ou groupes d’individus sortant des anciens pays de l’Est. Et qui, pour leur confort personnel, repartaient de l’Ouest, avec des moteurs Mercédès pour les pièces détachées, avec des outils et du matériel ménager, du vin et des whiskyes, des vêtements, qu’eux seuls pouvaient se le permettre. Ils empiétaient et s’ingéraient dans la vie intime des gens en gangrenant le tissu familial. Mme Royal a oublié les vicissitudes de la société française de ces années de guerre où la délation s’érigeait en vertu participative.
 
C’est ce qu’elle appelle ‘l’ordre juste’’. Mais ce qui est juste pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres. Dirions-nous que la société nord-coréenne suit un ordre juste ? Alors que son président ne cesse d’endoctriner la plèbe ! Et quand elle pousse son absolutisme jusqu’à parler d’un ‘’ encadrement militaire ‘’, l’on peut se poser la question de son ignorance : l’armée n’est-elle pas une structure encadrée de surcroît ? Quant à ressasser les notions fondamentales que sont : «  l’Education est la base de tout …. Les fondamentaux de la famille : protection, éducation, amour, transmission des interdits … », c’est, comme diraient les étudiants connaissant la vie quotidienne, empapaouter les mouches avec des gants de boxe et des lunettes de ski !
 
Qu’a-t-elle réalisé, alors qu’elle était ministre déléguée à l’Enseignement scolaire, ministre déléguée à la Famille, à l’Enfance et aux Personnes handicapées ? A-t-elle abordé les problèmes cruciaux lorsqu’elle était aux affaires de la Jeunesse et des Sports puis des Affaires sociales ? On en doute, mais après tout, peut-être que les titres de championnes du monde de nos équipes de Football et de Handball provenaient de ses concertations permanentes avec les entraîneurs en jurys citoyens !
 
Demandez à cette mère de famille de 12 enfants en quinze années de grossesse, habitant dans un grand ensemble, pléonasme du dépotoir des laissés pour compte d’une grande ville de l’Ouest, comment elle a pu ingurgiter, en une seule fois, la tablette mensuelle de pilules contraceptives. Pour raison de commodité, disait-elle à l’assistante sociale et à l’infirmière du collège de l’un de ses rejetons d’un soir ! Qua-t-elle donc fait notre ancienne ministre des années 2000-2001 pour ces gens-là ? Une aide financière de commisération ! A votre bon cœur, Madame, comme disaient les va-nu-pieds de l’époque, à la sortie des offices le dimanche.
 
En 1994, au cours d’une réunion avec les élus du RPR, Jacques CHIRAC disait ceci : « Je vous étonnerai par ma démagogie ». Honnête avec lui-même, il l’a appliquée.
 
Mme Royal ne s’adresse plus aux adhérents du PS mais aux français avec la même conviction,  avec la fougue en plus, pour aller encore plu loin. Le populisme de l’extrême droite, teinté et épicé de démagogie retardataire, sert la soupe à ses affidés militants. La dignité consiste à se détourner des restes lâchés aux sans-culottes.
 

Lorsqu’on va dîner avec le diable, il faut savoir choisir sa cuillère !

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Lundi 23 Octobre 2006
La Société du ‘’ Mépris ‘’(3/4)
 
Le ‘’mépris’’ comme arme de dissuasion permanente, comme le mauvais caleçon collé aux pans arrières, l’individuel de notre société se conduit comme le pire de la l’abominable et souvent de l’abject. Se savoir « être promu » comme le garant de la transgression suffit à ceux dont la donne politicienne et médiatique sert de paravent, c’est la porte ouverte à l’autoritarisme et au sectarisme. Les contre-pouvoirs font figure d’agnelets sur l’autel des faux serments.
 
Ce syncrétisme de l’abomination se conçoit et se réalise quotidiennement à la faveur de la démission collective. De mêmes que les quolibets sont devenus tartes à la mauvaise crème. Comment ne pas être frustré par le faciès renfrogné de ceux qui partagent ce que l’on appelle les métiers de service ? Ce garçon de café ou ce buraliste qui ne saluent plus et qui vous reçoivent comme à regret, sans compter les augmentations de tarifs dès lors qu’il s’agit d’un étranger ; ce gamin des quartiers qui ne s’excuse parce qu’il est en bandes, devenant arrogant en vous fustigeant d’un ‘’ vas-y tapes-moi !’’ comme s’il était paré par la justice divine ; cette adolescente, au nombril et à la bedaine laissés aux feux du voyeurisme ambiant, qui bouscule les passants comme elle le ferait à sa mère dans la cuisine, avec insultes aidant ; ces seniors qui stationnent en plein milieu de passage pour piétons pour admirer une architecture délaissée ou qui s’arrêtent dans un rond-point pour consulter une carte routière comme si l’ère paléontologique s’était figée à leur propre désir ; ce policier qui demande avec suspicion les papiers d’un conducteur rangé, lequel s’étonne que l’on considère tout citoyen comme de potentiels délinquants et qui s’est vu répondre par ‘’ mais c’est tout à fait cela, monsieur ‘’; ce malotru qui rétorque aux revendications des riverains, après avoir garé son véhicule à moitié sur le trottoir, empêchant la fluidité de la circulation, puis se sauve en héros, avec le majeur d’un bras levé, signe de la conscience des gueux ; ces tonitruants experts en tous genres qui caracolent au sommet des informations quotidiennes et qui se targuent d’êtres des spécialistes du non-sens et de l’exquise perversité.
 
A ce mépris collectif que se donne cette société à l’égard des leurs, il y a fort peu de remèdes à cette pandémie calamiteuse: les solutions homéopathiques relèvent de chimères de quelques politiciens, à la fois doux rêveurs et vertueux menteurs. Il va falloir attendre que se réalisent de nouveau les frasques de Sodome et Gomorrhe, encore une irréalité hollywoodienne.
 
Comment éradiquer les nouveaux germes de la déliquescence ? Prier les dieux de l’Olympe ou jeter les litanies sarcastiques aux peureux pour reconstruire un humanisme de simplicité ?
 
Comme ces sous-fifres d’un Conseil Régional qui bénéficient gratuitement de largesses en nature pour parader bruyamment dans les concerts d’orchestres nationaux ou de théâtres de région. Grâce à l’argent grassement récolté dans les besaces des contribuables ! Toujours ces mêmes sous-fifres qui grignotent les appartements dits de fonction, retapés de luxure parfois et souvent ; ces petits caporaux et caporales aux immenses pouvoirs sous-terrains, très normalement encartés dans le parti politique au pouvoir de la structure pour solde de collage d’affichettes en tous genres.  

C’est le mépris outrancier par overdose du déni.

Publié dans Quotidien ( Le )

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