Le Syncrétisme -- La Société du Mépris (1/4)

Publié le par Un Oublié

La Société du ‘’ Mépris ‘’(1/4)
 
Que dire d’un pays qui, bientôt trois millénaires de cela, a créé cette resucée des formulations de triptyques que connaissaient déjà les groupes sociétaux de l’antiquité à nos jours. Ces formulations, pour certains, et qui ne sont que des avatars de la révolutionnite engagée, ne font fortune que pour ceux qui obèrent les fondamentaux de l’humanisme humanitaire. Chacun se voit déjà engoncé dans son libre arbitre sans déterminisme aucun. Vaincre et convaincre, que seule la Liberté pouvait engendrer le sillon de l’Egalité tout en lissant les armes de l’ultime Fraternité. De la pure fumisterie intellectuelle au vue de l’histoire, de notre Histoire.
 
Encore faut-il que l’objectif normatif d’un système, c’est-à-dire une réaction à la pagaille, ne laissât pas sur le flanc de la dérision, les êtres de bon sens ou de moindre notoriété. Que de théories, superflues et inaudibles, sur l’égalité des hommes sous la forme de projets à double tiroirs puisée dans les jeux de la prestidigitation. L’abondance de mots sème le doute et la forfaiture, un syncrétisme adoubé de fourberie intellectuelle.
 
Laisser croire aux étudiants, sur le banc philosophique de la faculté, que la Liberté, celle qui ne joue pas aux chimères de la fantaisie, pour laquelle toute autre fantaisie délibérée semble inopportune, que cette Liberté n’est acceptable que par le don de soi et de son être. Ce don de soi est irréversible puisque, seule la mort, par le sacrifice, en est bénéficiaire. Et ne fait que redorer le blason des donneurs de leçons.
 

L’occultation de la dignité d’autrui, c’est l’autre facette de ce mépris qu’avaient et qu’ont ceux qui manient la duperie, l’outrance et l’arrogance. Et qui n’ont pour forfanterie et justification que l’embonpoint des actes. La révolution n’a pas apporté que des bons points : ceux de l’exégèse contribuent à formater la manigance au rang de la vertu républicaine et plus loin encore, démocratique. Que de textes à lire et à ingurgiter comme de la potion magique. Tous ces diseurs de bons mots, en chaire, ne font de l’apanage du mensonge qu’une rhétorique de la banalité, une suffisance de l’intellect et une insuffisance de la doctrine humaniste.

( ... à suivre au 2/4 ... )

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